Affichage des articles dont le libellé est Vie quotidienne. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Vie quotidienne. Afficher tous les articles

vendredi 21 juin 2013

Apocalypse à Singapour !

Sous ce titre un peu ravageur, je tenais à écrire quelques lignes au sujet de l'épaisse fumée en provenance de Sumatra que nous subissons depuis presque une semaine à Singapour.
 
Alors qu'il est rare qu'on ait deux jours entiers sans pluie à Singapour, nous n'avons pas eu de précipitations -ni de vent- depuis plus d'une semaine. Résultat, la fumée s'accumule dans toute la ville pour atteindre des niveaux jamais atteints. Au delà de la pollution visuelle, on sent une forte odeur (lorsque l'on se déplace dehors, qu'il n'est pas vraiment agréable de respirer.
 
De nombreux articles de la presse locale et internationale se font l'écho de ce problème pour le moins gênant au quotidien.
Voici deux liens donnant une bonne idée de ce que l'on peut voir ces jours-ci à Singapour :
 
 
 
Hier la plupart des magasins étaient en rupture de stock de masques, la demande ayant été extrèmement importante au cours des dernières heures. Moi même, je m'en suis acheté un :


Le ciel n'est pas vraiment bleu
 

Heureusement, je pars en week end à Bali en début d'après midi, et j'apprécierai d'autant plus ce voyage en sachant qu'il m'éloigne pendant quelques jours de ce nuage de fumée. En espérant qu'il se soit quelque peu dissipé d'ici à la semaine prochaine...

jeudi 4 avril 2013

Retour sur les derniers jours et bilan de ces trois mois passés à Singapour.


Cela fait quelques jours que je n'ai pas eu le temps de poster, je vais rectifier le tir, ce soir, avec un petit bilan de ces presque trois mois passés à Singapour, puisque j'en suis déjà à la moitié de mon semestre d'études ici.
D'abord, un petit point sur les derniers jours : j'avais prévu de partir sur l'île de Tioman le week-end dernier, mais finalement nous n'avons pas réussi à nous organiser convenablement (impossible de réserver ou de joindre les hôtels ou compagnies de ferries par internet, et extrêmement difficile par téléphone depuis Singapour) et je suis donc resté à Singapour le week-end dernier. Mais ce n'est sûrement que partie remise.

Ayant un partiel de finance que je redoutais un peu, aujourd'hui même, j'ai donc mis à profit ces journées libres à Singapour pour réviser au mieux...
Ce partiel passé, me voici désormais en vacances jusqu'au 14 avril. Demain, je décolle pour Pékin, où je vais passer cette semaine de vacances avec d'autres étudiants. Il semble que les températures maximales tournent autour de 15° actuellement (avec des minimales avoisinant les 5°), autant dire que ce sera un  véritable petit choc termique après ces trois derniers mois passés sous une chaleur équatoriale. J’essaierai, dans la mesure du possible,de donner régulièrement des nouvelles sur le blog au cours de cette semaine.

Ci dessous, une photo de mon visa. Pour l'anecdote, nous, les français, avons droit à un traitement spécial, puisque nous sommes quasiment les seuls à devoir fournir des documents nombreux et assez précis (relevés bancaires des trois derniers mois, réservation d'hôtel) et à qui l'on relève les empreintes. Sûrement une conséquences des tensions diplomatiques actuelles entre Paris et Pékin.

Mon visa pour Pékin !


En attendant, petit bilan de ces trois derniers mois passés ici :
- Les cours :

Un planning modérément chargé, puisque j'ai entre 18h et 26h de cours par semaine en moyenne. Cependant ces cours sont relativement intensifs, avec pas mal de travaux de groupe à effectuer ainsi que des partiels (midterms & final exams) qui tombent toutes les trois semaines environ.
Côté cours de mandarin, dont je faisais mention dans un de mes premiers articles, le rythme est aussi très (trop) rapide à mon goût. Devoir apprendre à la fois les caractères, le pin yin (prononciation des mots) ainsi que la traduction des mots apporte une certaine complexité dans l'apprentissage nouveau  de cette langue. D'autant plus que certains caractères se ressemblent beaucoup et qu'on a vite fait de se mélanger les pinceaux. Une matière intéressante mais difficile donc, et pour laquelle il faudrait passer beaucoup (plus ?) de temps.

- Le climat :

Là aussi, j'en faisais mention dans mes tous premiers articles, à Singapour, il fait généralement chaud et humide. Au début, c’est quelque chose qui m’a pas mal dérangé : dans nos climats continentaux tempérés, nous ne sommes pas habitués à transpirer après avoir marché cinq minutes, ni à recevoir un torrent de pluie sur la tête alors même qu' il faisait grand soleil, une heure plus tôt.
Mais, force est de constater que l’on s’habitue en fait plutôt bien à ces conditions climatiques (et on fait rapidement bien attention à toujours prendre son parapluie), qui, in fine, ont certainement plus d’avantages que d’inconvénients. Adieu doudounes, pulls, pantalons et chaussures fermées, et c’est quand même plus agréable de pouvoir s’habiller constamment (même l'hiver), en tenue d’été et de profiter de baignades à la piscine toute l’année.


Crédit photo
- L'alimentation :

Les premiers jours, j'ai eu très peur. Je me voyais déjà manger du riz et du poulet à tous les repas. Et la réalité n'est pas si différente, mais force est de constater que, même si les aliments de base sont assez peu variés, les différents modes de préparation proposés permettent de varier les goûts et les plaisirs et de ne pas se lasser aussi rapidement que craint. Évidemment, j'ai dû faire une croix sur la viande de bœuf, la charcuterie ou le fromage ; mais j'ai réussi à trouver des baguettes de pain, pour lesquelles je craque à l'occasion.
- La population locale :

Peu de rapports avec la population locale, qui ne semble malheureusement pas très ouverte à la discussion et peu encline à des rapprochements culturels. Le fait est qu'à Singapour, nous restons finalement entre étudiants. Mes quelques voyages, en Malaisie ou en Indonésie, m'ont permis d'avoir des rapports différents avec la population locale, beaucoup plus ouverte à la discussion, et bien plus curieuse de l'autre.

Bilan général :

Au final, ces trois derniers mois ont été assez extraordinaires.
Entre la découverte et les nombreuses visites à Singapour, les quelques voyages dans la région et les surprises de la vie quotidienne, beaucoup de moments furent une sorte d'émerveillement.
Le fait d'avoir un emploi du temps scolaire laissant des libertés n'est pas étranger à ce sentiment éminemment positif, puisqu'il m'a permis de profiter au mieux de ces trois derniers mois. C'est donc l'impression de vivre dans une petite bulle, bien loin de l'hiver et des habitudes de vie français, qui prédomine ; même si le confort de vie ici n'est pas étranger à ce ressenti.
Bref, pour l'instant, je ne retiens que du positif ou presque. En espérant qu'il en soit de même encore pour les trois prochains mois !

mercredi 6 mars 2013

Extraits de vie quotidienne à Singapour - Prendre le métro (MRT), une expérience sociologique



Le métro Singapourien (MRT), fierté nationale,que j'évoquais déjà rapidement dans mon dernier article consacré au coût de la vie à Singapour (auquel vous pouvez vous référer si vous cherchez des informations portant sur le coût du transport en MRT), mérite bien un article.

Ecrire sur un métro, quelle drôle d'idée me direz-vous ! Mais en prenant le MRT, c'est à une véritable expérience sociologique que l'on se livre, une expérience qui permet de mesurer nombre de différences profondes entre le fonctionnement des sociétés asiatiques et européennes. Ces différences se feront ressentir au travers notamment des diverses règles qui y règnent, mais également en observant le comportement des personnes qui peut être tout-à-fait étonnant lorsque l'on empreunte le MRT pour la première fois.

Le marquage au sol : "Attendez sur le côté avant de monter, pour laisser les passagers descendre du wagon en premier"

Faisons un premier point sur les règles (ou devrais-je dire les interdictions), qui ne sont d'ailleurs pas tacites mais bien explicites et respectées par tous (étonnant n'est-ce-pas?) puisque de nombreux panneaux signalétiques menaçant d'une forte amende sont visibles un peu partout sur le réseau.
 
Oubliez donc vos habitudes d'européens. Boire dans le métro -ou même dans les stations- c'est prohibé. Même de l'eau. Et même s'il fait 40°C dehors. Et il est à fortiori interdit d'y manger quoi que ce soit.

L'objectif recherché de ces règles est simple: garder un métro propre, agréable et fonctionnel, et force est de constater que l'objectif est atteint (la comparaison avec les transports en commun français fait froid dans le dos à cet égard).
 
Une petite curiosité, il est également interdit de transporter un fruit local, le durian, dans le métro. Motif, la forte ordeur désagréable (et le mot est faible) que ce fruit dégage.

C'est assez clair ?
Autant dire que tout est fait pour que vous ne soyez pas importunés au cours de votre voyage avec le MRT. Ici, personne ne "fait la manche" dans les wagons -ce qui serait certainement très mal perçu ; On vous encourage à dénoncer toute personne pouvant sembler suspecte à l'aide d'interphones ; et les rames de métro -et la plupart des stations- sont climatisées (parfois à l'excès).
 
Cerise sur le gâteau, le MRT est généralement ponctuel, et très peu de perturbations sont à déplorer. Là aussi, quand on est habitués au RER, ça change. Pour être tout à fait honnête, il faut toutefois reconnaitre que le réseau se limite à 5 lignes, et que sa gestion doit en être simplifiée. Mais quand même...
L'affichage vous invite à vous positionner de manière adéquate sur l'escalator.

Et les gens, me direz-vous ? Eh bien, ils ne sont pas très bavards, dans le métro, c'est le moins que l'on puisse dire.
 
J'évaluerai, à environ 2/3, la proportion des personnes qui passent leur trajet les yeux rivés sur leur smartphone -sur lequel ils s'adonnent généralement à des jeux très colorés. Mais il y a plus, nombre d'entre eux continuent à marcher sans daigner lever les yeux une fois sortis du wagon, hypnoptisés qu'ils sont par leur appareil !
Ce qui peut engendrer quelques bousculades (incompréhensibles quand on connait l'aversion de ces gens à un contact corporel avec des inconnus) lorsque certains d'eux trop absorbés par leur activité oublient que des personnes les entourent et qu'ils vous rentrent dedans..!

De petites bousculades improbables, car chacun fait tout ce qu'il peut pour les éviter, il peut également y en avoir pour sortir du MRT, lorsque celui-ci est bondé, aux heures de pointes. Mais ce qui est amusant sur ce point là, c'est qu'une proportion importante de la population va tenter de sortir du wagon en essayant de se faufiler entre les personnes qui les entourent, parfois au prix d'une contorsion remarquable, et pour ne pas avoir à leur demander de les laisser passer.

Pour un francilien, il semblerait plus simple de demander aux gens de se pousser un peu - mais cela implique de leur parler, et éventuellement qu'ils vous répondent, et tout cela dans un cadre de valeurs totalement différentes - bref, cela ne correspond pas vraiment au comportement type de la population locale dans les transports en commun. De l'importance du cadre de l'éducation et de la société!


Au cas où vous envisageriez de sortir du mauvais côté, une signalétique vous rappelle que la sortie, c'est en face !



Autre détail... au niveau de la sécurité, prendre le MRT est sûr, jour et nuit -le service prend fin vers 0h30 pour reprendre vers 5h30). Ici le risque de faire une mauvaise rencontre dans le métro est proche de zéro, et les jeunes femmes n'hésitent d'ailleurs pas à se déplacer seules en soirée.
Someone is watching you. Everywhere.
Bref, en deux mots le MRT c'est pratique, efficace, sûr, et moyennement cher -à partir de 0.5€ pour les trajets les plus courts- et en plus, son exploitation n'est pas déficitaire ! Comme quoi, on pourrait bien s'en inspirer !
***
Je profite également de cet article pour signaler que ce week-end, je mets le cap sur la petite île de Bintan, en Indonésie pour quelques jours à la plage avec quelques autres français. Départ vendredi soir, retour lundi après midi. Dès mon retour, je posterai un article pour vous raconter un peu tout ça, mais ça s'annonce assez sympa pour peu que le beau temps soit de la partie !
A bientôt ! 

mardi 26 février 2013

Extraits de vie quotidienne à Singapour - Le coût de la vie

Je reprends aujourd'hui ma série d'articles sur la vie quotidienne à Singapour commencée en janvier, en me lançant dans un billet concernant le coût de la vie à Singapour.
Après un mois et demi passé ici, je commence en effet à en avoir une idée assez précise de la valeur des choses, et je vais donc faire une petite revue autour de trois postes de dépenses importants : le logement, le transport et la nourriture, avant de faire un petit point sur les sorties.
© www.yoursingapore.com
Le premier poste de dépenses est évidemment le logement. Les prix sont à peu près comparables à ceux pratiqués à Paris, c'est à dire élevés.
Il existe peu de maisons individuelles, et la plupart se trouvent à l'écart du centre ville. Vivre à Singapour, pour un étranger, c'est donc généralement vivre dans un condo (d'autres types de logements, les HDB -les HLM locaux, toutefois majoritairement plus propres que les notres- existent, mais seuls les singapouriens ont le droit d'y vivre) : une résidence sécurisée, mettant à disposition de ses habitants certaines infrastructures (barbecue, piscine, salle de sport en général ; et davantage encore d'infrastructures sont proposées dans les condo les plus hauts de gamme). Les condos comprennent des appartements relativement spacieux et avec plusieurs chambres, et tout étudiant souhaitant vivre en condo se mettra donc en colocation (de 3 à 4 personnes en général).
Pour un condo de trois personnes, compter minimum 3600SG$ par mois (environ 2250€ * ), hors charges - dans des quartiers moins prisés et avec des prestations moyennes, et 4900SG$  (près de 3000€) pour quatre personnes. Evidemment, les prix peuvent monter beaucoup plus haut, pour de meilleures prestations et de quartiers plus recherchés !
A ce prix, on ajoutera les charges -environ 50SG$ (30€), par personne et par mois, pour une consommation normale d'énergie de fluide et de communication, et internet (une vingtaine de dollars singapouriens supplémentaire par mois).
Autre poste de dépenses important, pour peu que vous ayez à vous déplacer : le transport.
Les voitures étant vendues avec une surtaxe très dissuasive et les permis étant délivrés au prix fort et avec parcimonie, seule une frange aisée de la population peut s'en offrir une.
Les transports en commun, au premier rang desquels le métro (appelé ici MRT) sont heureusement performants - le contraste est saisissant par rapport au RER Parisien..! - et permettent de se déplacer facilement à peu près n'importe où dans la cité-état.
En revanche, il n'existe pas de carte d'abonnement à proprement dit. Le débit se fait sur une carte appelée EZ-Link, à chaque trajet, et suivant la distance parcourue. L'avantage, c'est que pour les trajets les plus courts, il sera débité moins d'1SG$ (0.5€ donc). Au final, il faut compter, au bas mot, 50SG$ par mois, soit une trentaine d'euros pour les transports en commun (surtout le pratique MRT).
On trouve également de nombreux taxis à un prix bien inférieur à celui pratiqué en France. C'est le meilleur moyen pour rentrer de soirée, si on se le partage à plusieurs.



Pour ce qui est de la nourriture, il est possible de manger pour pas cher du tout (autour de 2$, soit 1.2€) ! Mais dans ce cas là, vous ne mangerez que des aliments de piètre qualité, en faible quantité, et sans voir la couleur d'un légume.
Pour faire un repas convenable dans un food-court ou ailleurs, il faut compter au minimum 5$ (3€). Ca reste honnête pour une nourriture locale, mais dès que l'on veut quelque chose d'un peu meilleur, de différent ou même de plus garni, les prix peuvent augmenter assez vite.
Beaucoup de personnes mangent dans les food-court, midi et soir, ou à pratiquement n'importe quelle heure, car le prix de la nourriture dans les magasins est relativement élevé -plus qu'en France, en moyenne, pour les aliments de base, et carrément extravagant pour certains produits d'importation (je ne crois pas qu'on puisse trouver de fromage à moins de 30€ le kg !).
Pour ce qui est de la viande, on trouve du poulet (bon marché), du porc, et du poisson. Mais du boeuf (ou du cheval, puisque c'est à la mode), à part en allant au McDo ou bien alors dans des" restos chics", vous n'en verrez pas souvent !
Au final, vous devrez compter au minimum 300SG$ (190€) de budget nourriture par mois en faisant un peu attention, bien plus, si l'envie vous prend de vous faire plaisir un peu plus régulièrement...


Pour ce qui est des prix hors alimentaire, dans les magasins, on a des prix relativement similaires à ceux pratiqués en France. Et pour tordre le cou à certains clichés, non, le coût du matériel informatique n'est pas signifiquement plus faible ici : c'est aussi à peu près le même. La différence  c'est qu'ici vous aurez un clavier QWERTY si vous achetez un nouvel ordinateur !




Enfin, le budget sorties peut bien vite devenir important si on n'y prête pas attention -je ne l'estimerai pas parce qu'il peut varier énormément d'une personne à l'autre : les Singapouriens ont bien compris que beaucoup de (souvent riches) étrangers étaient présents et qu'il fallait profiter de leur séjour. Mais Singapour, c'est aussi une ville où 1 personne sur 6 est millionnaire ( je l'ai vu dernièrement dans une statistique non citée) , et donc les prix sont parfois fixés en proportion ! Pour ce qui est de l'alcool, non interdit mais très taxé, le prix est assez élevé (plus cher qu'en France).


Ah, et pour l'anecdote, un petit point sur les coiffeurs. J'en ai testé un "low cost" à 12SG$ (7€ chez QB House) la semaine dernière, sans être trop rassuré, et c'était finalement pas mal. C'est dit low-cost, parce que le salon de coiffure se trouve dans le métro, que l'on n'a pas droit au shampoing, et que les coupes sont exécutées relativement rapidement (la promesse est une coupe en 10 mn, mais ma coiffeuse m'a gardé 20 bonnes minutes, grâce au peu d'affluence à ce moment là, ce qui était encore d'autant mieux). Comme particularité, on ne règle pas la coupe directement à un coiffeur, mais plutôt à une machine automatique... Autre détail marrant, quand vous partez, ils vous donnent le peigne qui a été utilisé pour effectuer votre coupe de cheveux.
Sinon chez des coiffeurs "classiques" le prix moyen est légèrement inférieur à celui pratiqué en France, entre 20 et 25SG$ pour une coupe homme (12 à 15€) tout compris. 


Bref vous l'aurez compris, et malheureusement pour nous, Singapour c'est bien, c'est le carrefour de l'Asie et de ses cultures différentes, mais en ce qui concerne les prix, on est beaucoup moins dépaysés, puisque c'est à peu près équivalent à se qui se pratique  dans un pays Occidental, la nourriture légèrement à part toutefois !


________
* Un taux de change de 1€ = 1.6SG$ / 1SG$ = 0.6€ est pris en compte pour effectuer les conversions dans cet article.

jeudi 31 janvier 2013

Extraits de vie quotidienne à Singapour - Le condo

Bonjour tout le monde,

Je viens de terminer le premier quiz intermédiaire de l'année, en comptabilité. La semaine prochaine devrait donc être un peu moins chargée, niveau travail. Du moins je l'espère, afin de pouvoir aller visiter de nouveaux coins de Singapour -ce qui n'a pas encore possible cette semaine. Depuis une bonne semaine, le temps est au beau fixe : pas une goute de pluie, peu de nuages, et donc beaucoup de soleil et de chaleur.

En attendant de pouvoir partager avec vous de nouvelles visites, je poste ce soir le premier article d'une série qui portera sur la vie quotidienne à Singapour. Le concept : décrire des petits détails, des petites anecdotes qui font qu'on se sent effectivement à Singapour, et pas en France, au quotidien. J'en ferai certainement sur le métro, la rue, le comportement des gens, la nourriture, ... au gré de mes observations ; mais pour ce premier extrait de vie quotidienne, je vais tout simplement commencer par la base : mon appartement.


- Pour commencer, voici une petite photo de la porte de notre coloc' :
L'entrée est bien sécurisée.

Vous remarquerez donc la bizarrerie d'avoir un "grillage" devant la porte d'entrée. Bizarrerie d'autant plus amusante que la plupart du temps les singapouriens ne ferment même pas...leur porte ! Porte qui peut être entrouverte ou bien carrément grand ouverte. Autant dire que nous sommes les seuls du coin à fermer à clé... Singapour est certes un pays sûr mais comme le dit l'adage local "low crime doesn't mean no crime"...

Vous me direz donc, pourquoi ce grillage, si même la porte n'est pas fermée ? Eh bien, parce que les Singapouriens, en grands pragmatiques qu'ils sont, utilisent cet espace (40cm x 1m) pour entreposer toutes sortes d'affaires : chaussures, cartons, etc... Ici, tout espace doit être utilisé (on s'en rend notamment compte dans le métro, mais j'y reviendrai dans un prochain billet).
Alors j'avais envie de prendre une des portes de mes voisins en photos pour que vous puissiez voir un peu ce que cela donne, mais j'ai finalement renoncé, de peur d'être pris en flagrant délit et d'être dénoncé comme étant une "suspicious-looking person" *.


- Les machines à laver fonctionnent avec de l'eau froide (ne me demandez pas par quel miracle !).


- L'eau justement, est par défaut froide dans la salle de bain. Si on veut prendre une douche chaude (ce qui n'est pas toujours souhaitable étant donné la température locale), on s'avisera donc d'appuyer sur le petit bouton rouge quelques minutes auparavant.

Le petit bouton rouge, ou le sésame de l'eau chaude. 
- Si l'eau n'est pas naturellement chaude, l'air est lui parfois étouffant. On ne trouve donc aucun radiateur nulle part, mais bien une clim dans chaque pièce.

- Il y a des boutons on/off sur les prises d'électricité murales, qui nécessitent évidemment un adaptateur pour être utilisées.


- Parmi les autres spécificités locales, il y a les insectes/reptiles de toutes sortes que l'on peut retrouver dans son appartement, en rentrant chez soi. Cela ne m'est pas (encore) arrivé, mais certaines connaissances se sont déjà retrouvées entre autre face à des blattes, lézards,  gégos ou autres joyeusetés du même genre !

Coucou !

- Dans l’ascenseur, il n'y a pas de bouton "0". Le rez-de-chaussée correspond au niveau "1" de l'ascenseur, et pour aller au sous-sol, pas de chiffre négatif mais un "B1" (basement 1).

En allant à la piscine de la résidence, j'ai aussi pu remarquer que certains habitants locaux se baignaient dans une tenue quelque peu originale : short et t-shirt. Je ne sais pas si c'est pour éviter de bronzer -puisqu'ici les gens cherchent à avoir un teint pâle (signe de beauté)- ou bien alors par pudeur, peut être bien les deux.


___________________


Je profite par ailleurs de cet article pour souhaiter un Joyeux anniversaire à Maman, qui fête aujourd'hui ses 50 ans !


...A très bientôt !
        
* référence à l'article Hot and wet.

mardi 15 janvier 2013

Premier cours de Chinois


La nouveauté du jour, c'était le premier cours de mandarin que j'ai eu à Singapour. Nous étions répartis en 4 groupes de débutants d'une petite vingtaine d'élèves chacun. Alors que nos cours "normaux" ont un format qui est toujours de 2h30 (+ 30mn de pause au milieu), les cours de mandarin ne durent eux qu'1h30.


Nous avons commencé par les règles de prononciation, et il nous fallait répéter les intonations de la professeur (chinoise), ce qui a occasionné une sorte de fou rire général au cours des dix premières minutes - il faut dire que certaines prononciations sont vraiment particulières.


La première page pour l'apprentissage des prononciations...

Le cours s'est ensuite vite accéléré (un peu trop même, ce qui fait que nous avons eu beaucoup moins envie de rire) et nous avons commencé à apprendre quelques mots et bouts de phrases.


Je profite de ce passage sur les cours pour poster quelques photos du campus (en l'occurrence du bâtiment principal, puisque l'ESSEC est également installée dans une autre dépendance, plus petite) :







Nous sommes au 13ème étage !

Vue de l'amphi principal, avec une magnifique vue panoramique

Vue depuis l'amphi

Vue depuis l'amphi 2, avec des bâtiments de toutes les couleurs
[Désolé pour les photos sur le côté, mais impossible de les retourner pour le moment]

Bon alors sur les photos de l'extérieur on se dit, c'est couvert, il doit pas faire chaud, mais en fait si, il fait une bonne trentaine de degrès dehors !


Sinon quelques remarques rigolotes sur des choses auxquelles on n'est pas forcément habitués :

* Dans le métro, la voix automatique nous invite à dénoncer aux autorités toute "suspicious-looking person" (vous conviendrez que l'expression est vague) que nous serions amenés à rencontrer.

* Dans le métro toujours, nourriture et boissons -eau incluse- sont interdits.

* Au supermarché du coin, c'est la caissière qui vous met les achats dans les sacs plastiques (bingo).

* Dans ce même supermarché, on trouve aussi de grandes publicités pour l'embauche de caissières. Le slogan : 1000S$ (1000 Singapore Dollar = 600€) pour un emploi à plein temps (40h/semaine) ! Sachant que le coût de la vie est à peu près le même qu'en France, vous en tirerez les conclusions que vous voulez...

* Dans un ascenseur, le RDC n'est pas le nivau 0 mais le niveau 1.


Pour finir, quelques photos prises aux alentours du campus, entre deux cours :





A côté des grands "Mails",on trouve aussi des passages commerçants plus pittoresques.

Les smoothies sont moins chers qu'en France...